Bonjour amis Bônois, à travers une petite pièce de théâtre, je vais faire revivre deux célèbres Bônois : MM. GINGUECHE -REDZIN - puis Albert CAMUS , notre célèbre écrivain va également dialoguer avec eux. J'ai toujours aimé le mélange des genres, et je viens vous le prouver.. De retour sur terre, nos trois compères et NENETTE , viennent donner leurs idées et appréciations de la vie terrestre.
Acte I - LE RETOUR
Albert CAMUS :"Tiens heureux de vous rencontrer sur cette terre retrouvée, salut à vous trois : BINGUECHE-REDZIN et NENETTE" - BINGUECHE :"ah ! trop belle surprise, je disais justement à ma NENETTE : je parie qu'on va rencontrer des amis- et qui vois-je à l'horizon : l'Ami CAMUS et l'Ami REDZIN" - M. REDZIN : "Mais franchement c'est mon meilleur jour de l'année, je me revois à la "Grenouillère" en train de faire mes délicieuses frites-maison ! dis dis ! tu te souviens BINGUECHE - ta NENETTE en redemandait toujours un deuxième cornet ! quant à M. CAMUS, je vous revois encore, beau et jeune , venir rencontrer des Amis de MONDOVI, vous étiez de là-bas, et je connaissais même un parent à vous, peut-être un oncle... mais c'est si loin ce passé merveilleux ! - Albert CAMUS : "en effet, je suis venu plus d'une fois voir un oncle à MONDOVI, et au passage, je n'oubliais jamais de venir savourer vos délicieuses frites" - NENETTE intervient : " En effet, c'était le temps de la jeunesse bônoise- et je voudrais bien revenir à cette époque des yé yé ! et du rock and roll" .
Acte II - LE TEMPS LA-BAS
BINGUECHE : Ah! nous avons vécu des moments très durs- j'ai même connu la famille MEÎ qui ne s'est jamais remise de la disparition, de leur fils âgé de 16 ans seulement- et qui fut tué d'une balle en plein coeur, parce qu'il collait des affiches de l'oas... dis ! tu t'en souviens REDZIN " - REDZIN lui répond :" hé ! comment si je m'en souviens, M. MEÎ père venait m'acheter presque tous les jours des cornets de frites " NENETTE enchaîne : " mais ce n'est pas croyable, quand on pense aussi au petit "KANDEL" qui fut tué lors d'un défilé de lycéens, à la Colonne RANDON, ils chantaient tous ensemble la "Marseillaise" et une rafale de mitraillette, a touché en pleine poitrine ce jeune héros, il est même venu prendre refuge dans le couloir de l'immeuble du Dr Albert LEVY, et, il est aussitôt descendu, mais il n'a rien pu faire, et, l'enfant est mort dans ses bras" M. A. CAMUS réplique : " je vois que vous avez vécu des drames épouvantables, et, je ne vais pas encore vous rappeler tous ces tristes évènements, marqués par la guerre ! mais bien longtemps après, je revois les doux visages de certains de mes amis, et je reconnais notre impuissance devant ces évènements historiques guidés par un homme politique au pouvoir, je parle ici du Général DE GAULLE, voilà un homme qui nous a épargné l'occupation allemande en 39-45 - la Résistance entreprise par Jean Moulin l'un des grands chefs, a permis à la France de se libérer du joug de l'Allemagne.. Mais, comment se fait-il qu'en 62, nous avons dû quitter notre pays, c'était le temps de la "valise ou le cercueil" vous vous en souvenez !!" - M. REDZIN commente : " Si je m'en souviens, c'était comme un cauchemar qui n'en finissait pas ! je ne me voyais pas rentrer en France, et me refaire une situation, et réinstaller ma famille , et pourtant " ... BINGUECHE : "enfin ! nous avons tous sauvé notre peau, et heureusement qu'avec NENETTE , nous avons compris qu'il fallait partir.. mais la mort dans l'âme ce fut ce départ"...
ACTE III - LE BONHEUR RETROUVE
A. CAMUS : "Cependant, notre réadaptation fut difficile, certains en sont morts, et je leur rends hommage, d'autres comme nous, se sont accrochés au désir de vouloir s'en sortir, et ont réussi " M. REDZIN : il est vrai que dans ma famille, nous avons dû tous nous accrocher à ce sentiment de survie" - M. BINGUECHE : "mais comment ne pas s'accrocher à cette "Bône" vie ! Diocane comment tout reperdre une 2ie fois , tiens REDZIN, pourquoi tu penses qu'on aurait échoué... c'était comme si je te demandais : "Allez va si tu ne fais plus des cormets de frites et les merguez , alors va te faire une "soupe de fèves" ... A. CAMUS :"tiens ça faisait longtemps que je n'entendais plus cette expression et je l'adore comme la "soupe de fèves" d'ailleurs "... REDZIN : Alors, mes Amis venez boire l'Anisette à la Maison et je vais vous faire une délicieuse "soupe de fèves" ... NENETTE éclate de rire : Oh ! Oh ! si l'on m'avait dit que j'allais encore regoûter la "Bône" soupe de fèves" avec mes amis Bônois...et pourtant c'est la belle vie sur terre " ...
Tous les quatre se dirigent chez M. REDZIN en chantonnant et en dansant de bonheur.
Mme Colette LEVY. Avec toute mon amitié.
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